L'octet brésilien MACONDOS présente la naissance de leur premier "toast à la graine"

Um Brinde A Semente Que Nace tel est le titre du premier Ep de l'octet Brésilien créé par le batteur multi-instrumentiste Marcelo DaÏ.

Le natif de Belo Horizonte (brésil) à commencé ses études de batterie à l'age de 7 ans sous l'influence de sa mère.

A partir de sa majorité, il est rapidement devenu l'un des principaux batteur de la ville est participe à plus de 25 enregistrements d'album en tant que sideman avec différents artistes et faits des tournées en Europe et en Amérique du sud.

A 26 ans il devient une révélation de la scène de BH en remportant le prix "BDMG jeune instrumentiste 2018" et participe au "NAMM 2020" (Californie, Etats-Unis)

Il à étudié avec de grands musiciens dont MARCIO BAHIA qui est le batteur du stratosphérique HERMETO PASCOAL dont il a su garder sa philosophie: une recherche de liberté intense et constante en gardant la perception de l'environnement pour rendre une musique vivante est vrai (voir vidéo).

Fort de ses expériences musicales riches et de ces influences, le blues, le funk, la soul, le R&B, la musique brésilienne et afro-cubaine Marcelo DaÏ est prêt à ce lancer dans ce projet musical en tant que leader avec son groupe.

Pour enregistrer leur premier album MACONDOS se réuni dans les montagnes du Minas Gerais (l'un des plus beaux paysage du brésil) au sein de la maison de SONASTERIO .

Son emplacement, planté aux sommet d'une falaise panoramique, sa conception (une structure moderniste en béton et en verre), offre un environnement des plus propice pour sublimer l’expressivité naturelle des artistes.

Les huit copains ce sont donc réunis dans cette maison de création afin de faire aboutir leur projet et le résultat est ma fois une belle réussite.

Ils offrent un Mini album avec sept titres de la plume de Marcelo DaÏ qui c'est fait épauler par ces camarades sur certains pour peaufiner les arrangements.

Ils nous proposent une ode à la création influencé par le reggae le funck la musique brésilienne et afro-cubaine le tout réuni dans un univers jazz .

L'album s'ouvre avec Arrozin tout en douceur avec un rythme afro qui permet d 'apprécier le saxophoniste Vinicius Augustus puis propose un bref épisode en format reggae pour se terminer cadence afro-cubaine.

Sur le deuxième opus Vrau c'est le trompettiste Pedro Mota qui nous enchante avec son solo aux accents très blues.

A Nossa est mon coup de cœur. J'adore sont univers funcky porté par un gros son de basse amplifié par un pupitre de cuivre aux sonorités rondes provoqués par la réunion du trombone et du saxophone baryton. Le CUICA intervient dans le milieux de cette pièce pour apporter la touche brésilienne à cet opus.

El Viajero est un cha cha qui nous propose un voyage sur les bord du malecon à la havanne accompagné par "el cabron" le percussionniste Daniel Guedes qui s'en donne a cœur joie.

On retombe maintenant dans un funck avec Luluca qui met en évidence Vinicius Augustus au saxophone ténor et qui se termine avec les scats de Marcelo DaÏ qui nous rappelle le swing d'Al Jarreau.

E Tacaca ou Mani Poi?! met en valeur le clavieriste Lucas De Moro sur un afrobeat entraînant.

L'album se referme tout en douceur de la meilleure des manières avec Sombea. On plonge dans un univers qui fait le pont entre l'afro à la sauce GOMBO du grand Manu Dibango et le cool jazz de l'immense Miles Davis.

Je vous recommande chaleureusement le premier opus de cet octet brésilien dont les premières pages de leur histoire qui vient de s'écrire laisse présager le meilleur pour l'avenir.

A suivre....